Un sapin de noël de 10 mètres fait entièrement en chocolat
01/12/2010 07:47
Un célèbre chocolatier français a réalisé un sapin de noël de 10 mètres entièrement en chocolat qui servira à lever des fonds pour le Téléthon. Lire la suite l'article
Patrick Roger est l'un des plus célèbres chocolatiers français. En 2000, il avait notamment été récompensé par le titre de meilleur artisan-chocolatier de France. Cette année l'homme a décidé de se servir de ses capacités pour participer à la 24e édition du Téléthon, qui se tiendra les 3 et 4 décembre prochains et qui aura pour marraine l'humoriste Anne Roumanoff.
Pour cela, il a confectionné dans son atelier parisien un sapin de noël en chocolat un peu particulier. En effet, l'arbre mesure 10 mètres de haut, et pèse plus de 4 tonnes. Il a nécessité plus d'un mois de préparation. A noter que des parts de la sculpture seront distribuées à ceux qui auront fait un don pour le Téléthon.
Humm!!! ça donne faim tout ça!!
« Cette nuit, docteur, j’ai fait un rêve étrange : je remontais à pied le lit asséché de ce qui semblait avoir été une large rivière. Au long des berges mortes, on pouvait deviner qu’une végétation luxuriante avait poussé ici et qu’une verte vallée remplaçait autrefois le désert dans lequel je m’assoiffais. Au détour d’une colline, en amont, je finis par apercevoir, au loin, qu’un immense barrage bloquait fermement l’entrée de la vallée. Un village du tiers monde, miséreux, délabré, était blotti au pied de celui-ci. »
- Ah ah, gontinuez, fit le docteur, ça m’a l’air très zexuel, tout za. Rivière + barrage = zexe. Blocache pzygologique. Z’est limpide.
« Les pauvres maisons étaient regroupées au pied de l’immense mur de béton, écrasées par son imposante masse. Je compris bientôt la raison de cet inhabituel regroupement. Au centre du barrage, planté à même la paroi à hauteur d’homme, se trouvait un petit robinet fermé, tout simple. Il donnait dans un abreuvoir à sec. Ce robinet était le seul point d'eau du village, l'endroit où tous les habitants venaient chercher l’eau pour se désaltérer et irriguer leurs maigres récoltes. »
- Ah, ah, betit robinet, métaphore zexuelle, très pien ! fit le docteur.
Ah ce moment, je crus bienvenu de lui préciser une ou deux choses :
- Bon, écoute-moi, Toubib : comme c’est moi qui paye la séance alors c’est moi qui cause, toi tu te tais et t’écoutes ou sinon je t’enlève un euro par mot que tu prononces, c’est pas parce que t’es psychamachin que je vais me laisser marcher sur la langue. »
(J’ai un rapport très dynamique avec les représentants de cette illustre profession) Je poursuivis donc :
« Tandis que j’allais me désaltérer, un Mexicain sortit d'une maison et se dirigea vers moi. Il ressemblait à une sorte de François Fillon moustachu :
- Hé, dites donc, faut pas vous yêner, vous croyez qué c’est gratouit ? »
- Ah ah, gratuit, l’archent, z’est le caca de vous… interrompit le docteur, za ze précise !
D’un geste éloquent, je saisis sa lampe de bureau ; il se tut. Je repris :
« Je répondis au Francisco Fillón que je voulais juste étancher ma soif.
- Il n’y a plous rien, les cuves sont vides, lé village est rationné. Il n’y a plous d’eau. Ils gaspillent trop.
Les villageois s’étaient peureusement regroupés derrière lui en ânonnant : plus d’eau, on gaspille trop.
- Ils gaspillent trop, n’ouvrez pas cé robinet. Il faut rationner. Il n'en reste plous.
- Le village est rationné ? Vous êtes cons ou quoi ? Et ça ? fis-je, en indiquant du doigt le sommet du barrage.
Il ignora mon geste.
- Yé souis le gardien dou robinet, je travaille pour le barrage. Je vous dis qu’il n’y a plous d’eau. C’est comme ça. Ne discoutez pas.
- Vous êtes tous mabouls dans ce bled ou quoi ? fis-je, pourquoi ne prenez-vous pas un peu de l’eau qui se trouve de l’autre côté du barrage ? Il doit y en avoir des milliards de mètres cubes ? Allez, laissez-moi ouvrir ce putain de robinet.
- C’est pas à nous. On né peut pas. C’est comme ça. C’est obligé. Il n’y a plous d’eau qui reste pour eux. Ils gaspillent trop. Privilégiés. Les cuves sont vides.
Il avait l’air sérieusement atteint lui aussi. Je repris mon sang-froid pour essayer de lui expliquer calmement ma façon de voir les choses.
- Vous êtes en train de me dire que vous êtes assez débiles pour mourir de soif au pied d’un barrage ?
- C’est pas à eux. On né peut pas. Ils gaspill…
- C’est bon, Coco-Perroquet, j'ai compris. Et cette eau, elle est à qui, alors ?
Le Fillon me regarda, interloqué et les villageois éclatèrent de rire :
- Ben, elle appartient au barrage, pardi… vous sortez d’où ?
- Et le barrage ?
- Ben, lé barrage, il appartient à... heu... au barrage aussi !
Les villageois reculèrent instinctivement en disant : barrage, sacré, barrage, pas toucher...
Le docteur, n’y tenant plus, intervint :
- Ah ah, fictoire : z’est bien zexuel : le betit robinet, le bénis, tout est là : néfrose ! Le barrage, za représente la femme et…
Je descendis du divan et mis mon visage à un centimètre du sien :
- Tu vas la fermer, oui, Sigmund ? Elle n’a rien à voir avec les femmes, ma névrose !
- Pourquoi ?
- parce qu'elle a à voir avec le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires, que j'ai lu hier. Et ben figure-toi que les exonérations fiscales dont bénéficient les entreprises, c’est CENT SOIXANTE DOUZE MILLIARDS d'euros. Pour te donner une idée, ça fait DIX-SEPT fois le déficit actuel des caisses de retraite. Si tu ajoutes, les excès de rémunération du capital et les paradis fiscaux (40 à 50 milliards d'euros), tu te rends compte que si les caisses de l'état sont vides, c'est pas parce que l'argent en sort, c'est parce qu'il n'y entre pas.
- Et ?
- Et ben, les villageois, dans mon rêve, c’est nous.
- Ah ? Et le barrache ?
- Devine.
Commentaire de gaty (15/08/2011 08:05) :
je suis écroulée par ton article, tu sais à quoi cela me donne envie
justement... c'est de péter le barrage! Il y aurait de l'eau à
volonté mais plus de vie ensuite, comme quoi, il faut mieux être fourmis
que cigale! Bonnes vacances mon p'tit sarcasmes La Mouette
Hello ça fait un moment que je ne suis pas venu te voir, et voui moi aussi
j'aime bien c'est vrai y en a marre on se moque toujours des
chanteurs, compositeur et jeunes talents musicaux..En insinuant qu'ils
de droguent et je ne sais quelle autres ramassais de conneries..et puis on
met sur un pied d'estale les sportifs...Alors que tous ne sont pas
clean...C'est bien que l'Espagne est gagné ça va faire désenflé
les chevilles de notre équipe de France ;). Superbe parodie :). Bonne
journée, musicalement tienne, melodienco
Coucou et un autre par ce que j'adore faire des bisous...Trop fort la
parodie des bleus..Tu penses que l'on les payerait moins cher si il ne
gagnait plus de match ? je ne sais pas moi un match avec égalité ce serait
le smic, un match nul ce serait 70 % du smic et un match perdu ce serait je
sais pas moi...l'équivalent du rsa t'en penses quoi ? en
attendant je te fais de gros potous..Smac!!!
je viens me détendre chez toi un peu, des sportifs qui se la pète mais pour
mettrent le pied sur le ballon pour le mettre au but c'est trop
fatiguant il vaut mieux écouter la musique et regarder les autres les mains
dans les poches avec un air désabusé ou plutôt fainéant j'aurai
tendance à dire... Que le sport c'est juste pour le pognon les 3/4
savent pas lire une ligne correctement! Qand tu penses que le zizou est
venu remonter les bleux avec ses gardes du corps, c'est pas risible
là... Mon dieu que c'est triste pour nous.. Les courageux mais que
nous payons tout de même aussi par la force des choses même sans aller sur
le terrain. Bref j'étais venue te faire un petit bonjour amical de ton
amie La Mouette
Forcément, dans l'absolu, c'est impossible (la galaxie est lointaine, très lointaine, rappelez-vous), et la probabilité de croiser Hayden Christensen sur la ligne 13 en partant au boulot est plus qu'improbable. Après, y'a toujours moyen de tomber sur la bande d'allumés de Improv Everywhere, plutôt branchés par les happenings théâtraux dans des lieux incongrus. Certains d'entre eux reprennent des scènes cultes de film, ce dont il est question ici. Tout fan de Star Wars qui se respecte aura bien entendu reconnu la première scène de rencontre entre la princesse Leïa et Dark Vador, dans l'épisode 4. Sauf que la corvette rebelle est ici remplacée par le métro new-yorkais. La moue dubitative des voyageurs laisse place au rire lorsque le bay boy galactique débarque dans la rame pour refaire le dialogue maintenant culte de cette scène de la trilogie originale. Vous aussi, lolez avec nous